Pour nous, le mois de septembre est celui de la rentrée culturelle!

Mais comme si cela ne créait pas suffisamment d’effervescence, il marque aussi le retour à l’école, les couleurs d’automne qui commencent à poindre, une nouvelle saison de hockey… Et les défilés de mode les plus en vogue de l’année.

En effet, les plus importantes fashion weeks au monde – qu’on appelle «Big 4» dans l’industrie – se succèdent toutes, en septembre, dans les quatre capitales mondiales de la haute couture : New York, Londres, Milan, puis Paris.

Pour l’occasion, et puisque nous n’avons pas tous la chance de courir les podiums internationaux, nous avons sélectionné pour vous quelques-uns des meilleurs films sur l’univers (pas toujours) glamour de la mode et du mannequinat. Allez, faites comme Madonna...

Coco avant Chanel (2009)

Nous connaissons tous Chanel, la maison, mais que savez-vous de Chanel, la femme? Mettant en vedette la magnifique Audrey Tautou, ce film biographique signé Anne Fontaine rend hommage à cette pionnière de la haute couture française. Ode à la Belle Époque, à la femme et à la modernité, Coco avant Chanel nous présente l'orpheline alors qu’elle s’appelait encore Gabrielle. Elle empruntera le nom de Coco et passera de couturière autodidacte à l’une des femmes les plus influentes du 20e siècle.

Funny Face (1957)

Dans cette comédie musicale de Stanley Donen (Singing in the Rain), une autre Audrey brille de mille feux : l’intemporelle Audrey Hepburn. Elle y interprète Jo Stockton, une jeune libraire passionnée de philosophie pour qui les magazines de mode ne sont que «du chichi et une approche irréaliste de soi et de l’économie». Approchée par un photographe de renom (incarné par le seul et unique Fred Astaire) et une rédactrice en quête de renouveau (Kay Thompson), elle deviendra mannequin malgré elle. Inspiré de la vie du grand photographe new-yorkais Richard Avedon, Funny Face a été réalisé en collaboration avec ce dernier et s’est mérité pas moins de quatre nominations aux Oscars de 1958.

The September Issue (2009)

Rédactrice en chef du magazine Vogue depuis 1988, Anna Wintour est devenue une véritable icône de la mode et l’une des figures les plus puissantes de l’industrie à ce jour. Pas seulement reconnue pour ses verres fumés et sa fameuse coupe de cheveux au carré, elle est admirée pour son avant-gardisme et sa disposition à découvrir, puis à lancer la carrière de jeunes mannequins et couturiers. Réalisé par R.J. Cutler, le documentaire The September Issue suit donc «the Iron Lady of Fashion» et son équipe éditoriale dans la réalisation du plus important numéro de l’année pour Vogue, soit l’édition du mois de septembre.

The Devil Wears Prada (2006)

D’après le roman du même titre écrit par Lauren Weisberger, ancienne assistante de la susmentionnée Anna Wintour, The Devil Wears Prada met en vedette Meryl Streep dans le rôle d’une rédactrice en chef pour le moins… tyrannique. Bien que l’auteure ait nié toute référence directe et véritable à son expérience chez Vogue, cette adaptation de David Frankel est une caricature rafraîchissante de l’univers féroce et calfeutré qu’est celui de la haute couture. Incluant aussi les talents d’Anne Hathaway, Emily Blunt et Stanley Tucci, il s’agit d’un classique instantané dans le département des comédies.

Blow-Up (1966)

Lauréat de la Palme d’or au Festival de Cannes de 1967, ce classique de l’illustre cinéaste italien Michelangelo Antonioni raconte l’histoire d’un photographe de mode (David Hemmings) qui, accidentellement, captera sur pellicule une scène de meurtre lors d’une séance impromptue dans un parc. Incontournable capsule temporelle des années 60, Blow-Up défiait tous les codes de censure à l’époque et demeure aujourd’hui l’un des plus fascinants films de suspense jamais réalisés, immortalisant au passage une Grande-Bretagne en pleine émancipation.

The Neon Demon (2016)

Plus récent opus de Nicolas Winding Refn, ce thriller psychologique est campé dans les plus sombres profondeurs de Los Angeles où Jesse (sublime Elle Fanning), pure et innocente beauté d’à peine 16 ans, aspire à devenir top-modèle… Évidemment, elle verra bientôt ses ambitions dévorées par la convoitise des hommes et la jalousie maladive de ses consœurs. S’ensuivra une descente aux enfers à la fois grotesque et horrifique, digne de l’œuvre impudique et visuellement impeccable du cinéaste derrière Drive et Only God Forgives. Âmes sensibles, s’abstenir!

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