Frissons et jeux vidéo

28 octobre 2014

JEUXVIDEO

L’Halloween ne rime pas seulement avec bonbons et costumes de fées. Que nenni! C’est avant tout la fête de la peur, non? C’est donc avec plein d’entrain que j’ai proposé ce billet sur les jeux vidéo d’horreur… et c’est avec traumatisme que je vous livre mes impressions aujourd’hui!

Parce que oui, au départ, mon idée était géniale. Quoi de plus horrifiant que de se plonger dans un univers à glacer le sang, tout en étant dans le noir et avec une paire d’écouteurs sur les oreilles?

Le seul hic, c’est que je suis vraiment, mais vraaaaaiment peureuse. Alors, moi qui voulais tester une panoplie de jeux, je m’excuse, mais pour ma santé mentale et question de minimiser les cauchemars, j’ai restreint mes essais aux trois jeux d’horreur que voici. (Merci à mon copain pour le support moral durant ces séances de torture.)

Slender : the eight pages

Disponible pour PC et MAC sur le site officiel, gratuit

Ce jeu gratuit, disponible en ligne depuis 2012, «met en vedette» Slender Man, un personnage masculin très élancé, habillé d’un complet, et sans visage. Il s’agit d’un court jeu expérimental où le joueur doit trouver dans une forêt très sombre huit pages de papier tout en étant suivi, de loin ou de très près, par l’effrayant Slender man. Le but du jeu est de récupérer les papiers sans se faire rattraper par le vilain monsieur maigre. Pas évident du tout… En tout cas, pas pour moi!

Mon expérience :

Le jeu n’était même pas encore téléchargé que je tremblais déjà. J’avais déjà vu des images de ce jeu et … câline! Je me trouvais de plus en plus stupide d’avoir eu cette idée. Mais hein, que ne ferions-nous pas par orgueil?

Sinon, niveau jouabilité, évidemment c’est un jeu court, donc il ne fallait pas s’attendre à plein de rebondissements rocambolesques. Il faut simplement se promener (tout en étant sur le gros nerf). J’ai trouvé le principe un peu long et redondant. Et j’étais tannée de me perdre…

Cependant, niveau stress, tu le sais que quelqu’un te suit et qu’il attend juste le bon moment pour te surprendre. ALORS, j’ai hyperventilé tout le long. Donc, concernant la peur : c’est réussi! 

Le ridicule ne tue pas, alors activer le son des Vines suivants et amusez-vous à rire de moi en pleine action!

*Petite note : je crois que jouer en groupe à ce jeu serait une excellente idée. Tous réunis autour de l’écran, dans le noir… Ça ne peut qu’être drôle!

Silent Hills : playable teaser

Disponible sur PS4, gratuit Pour faire patienter les joueurs d’ici la sortie du jeu en 2016, les producteurs de Silent Hills ont sorti un «playable teaser», qu’on pourrait traduire par une «bande-annonce jouable». Fait intéressant, aux côtés de Hideo Kojima à la production, on retrouve le réalisateur Guillermo del Toro. J’étais bizarrement contente de détenir cette information, jusqu’à ce que je réalise que ce court jeu était quarante fois plus épeurant que son célèbre film Le labyrinthe de Pan

Mon expérience :

Mon copain se faisait rassurant : «Ça ne dure que 30 minutes!» Une demi-heure qui m’a pourtant semblé durer une éternité tant j’étais sur les nerfs. J’avais don' hâte que ça finisse! Ce jeu est basé sur la répétition. On se promène toujours dans la même pièce, et à chaque nouveau passage, une chose, un détail a changé. Une sorte de casse-tête à résoudre donc! L’histoire n’est pas très claire, on sait cependant qu’un meurtre et un avortement ont eu lieu sur place. La présence d’un horrible fœtus (qui nous parle par moment…ARK!) dans un lavabo ne fait qu’ajouter à l’ambiance morbide. Des pleurs, des cris, des grincements… L’atmosphère sonore est horriblement effrayante!

Je tiens cependant à préciser, et ici laissez-moi le plaisir de me péter les bretelles un peu, j’ai réussi à compléter ce court jeu (et ce sans faire une crise de cœur). Je me prédis cependant plusieurs nuits hantées par ce corridor lugubre…

Outlast

Disponible sur PC, PS4 et Xbox One

Disponible sur PC depuis 2013, et sur les consoles de nouvelle génération depuis 2014, Outlast est un jeu d’infiltration et de survie. Le joueur est dans la peau de Miles Upshur, un reporter qui enquête sur les activités étranges du Mount Massive Asylum. Le journaliste n’a qu’une caméra en sa possession, équipée du mode de vision nocturne. Donc si ça vire mal, tu te caches ou tu cours, sinon tu meurs. Excitant, n’est-ce pas?

La compagnie de production Red Barrels a annoncé la semaine dernière qu’une suite était déjà en production. Oubliez-moi pour une deuxième expérience, ça c’est certain!

Mon expérience :

Cette fichue caméra! Évidemment, elle fonctionne avec des batteries et plus on utilise le mode nocturne pour se repérer, plus la charge de la batterie s’épuise. À l’idée de me retrouver dans le noir, j’étais déjà très angoissée.

Première constatation : la batterie de la caméra se vide vite. TROP vite. Il faut constamment se dire « Est-ce que j’ai vraiment besoin de lumière supplémentaire?» ou plutôt «est-ce que ça me tente de crier comme une folle encore une fois parce que j’ai vu quelque chose bouger?». Personnellement, des gros néons partout feraient plus mon affaire…

C’est terrifiant. C’est aussi simple que ça. Déjà que l’endroit est macabre et sanguinolent, certains fous qui y sont internés décident de te talonner et de tabasser quand ils te trouvent!

Mais bon, je n’ai rien de mauvais à dire sur ce jeu puisque c’est franchement réussi. C’est vraiment, mais VRAIMENT effrayant. Certes, vous direz qu’un rien me sursauter, mais permettez-moi de vous confier que mon copain, un joueur aguerri, n’a pas été capable de terminer le jeu en solo. En effet, c’est en se relayant, avec son frère, qu’il a réussi à se sortir de ce sordide asile. Je ne suis donc pas la seule à avoir eu la frousse!

***

Pour les amoureux de l’horreur, sachez que deux nouveaux jeux sont sortis récemment et vous y trouverez certainement votre compte.

-The Evil Within, du légendaire concepteur Shinji Mikami, à qui l’on doit la série Resident Evil, est disponible sur toutes les consoles depuis le 14 octobre.

-Alien : Isolation, disponible aussi sur toutes les consoles depuis le 7 octobre, se déroule dans l’univers de la série mythique Alien, soit entre le premier et le deuxième film.

Jouez-y si le cœur vous en dit (et le supporte!) , moi j’en ai assez fait pour l’année!