De Poudlard à Top Gun: des écoles pas comme les autres

28 août 2014

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Parmi les écoles qu'on a pu voir sur grand écran, certaines se démarquent par leur originalité. En voici quelques-unes qui resteront bien longtemps gravées dans les mémoires.

Consultez notre dossier Le Cinéma à l'école pour d'autres suggestions de films parfaits pour souligner la rentrée scolaire!

L'école de la gloire : Fame de Alan
Parker (États-Unis, 1980)

C'est l'appel du succès qui anime les élèves de la très prestigieuse High School of Performing Arts, une école spécialisée dans les arts de la scène en plein coeur de Manhattan. Le célèbre film musical FAME suit une cohorte d'étudiants des auditions d'entrée jusqu'à la graduation. Ils ont tous la tête farcie de rêves et d'idées de grandeur, mais le chemin qui mène au sommet est plutôt rocailleux, et le risque d'y perdre quelques plumes est bien réel.

L'école des Marines : Top Gun
de Tony Scott (États-Unis, 1986)

Évidemment, Top Gun est bien loin d'être une école comme les autres. Également connue sous le nom de «Navy Fighter Weapons School», il s'agit d'une des écoles de pilotage d'élite les plus reconnues. Dans le film culte qui a propulsé le jeune Tom Cruise au rang de star, l'illustre institution fondée en 1969 est le théâtre de la rivalité qui oppose Pete «Maverick» Mitchell à Tom «Iceman» Kazansky, interprété par le tout jeune Val Kilmer.

L'école des sorciers : Harry Potter
(États-Unis / Grande-Bretagne, 2001-2011)

La fameuse École de magie et sorcellerie de Poudlard a-t-elle besoin de présentation? Avec ses fantômes et ses passages secrets, ses professeurs attachants ou terrifiants, son titanesque réfectoire et ses illustres quatre maisons, l'impressionnant château aura su marquer l'imaginaire des jeunes et des moins jeunes. Pour un cours de métamorphose, une partie de quidditch ou une lutte à finir avec les sbires de l'infâme Voldemort, on ira volontiers s'y ballader en visionnant (en cachette si nécessaire) l'un des huit films de la série.

La prison : Les choristes
de Christophe Barratier (France, 2004)

Un institut de rééducation pour jeunes délinquants, à l'aube des années 1950, dirigé d'une main de fer par le directeur Rachin, qui n'y va pas de main morte lorsqu'il est question de répression. Ses méthodes draconniennes ne rencontrent toutefois qu'un succès limité avec les pensionnaires récalcitrants. Entre en scène Clément Mathieu,  professeur de musique qui accepte un poste de surveillant à l'internat. En initiant les adolescents à la pratique du chant, il pose les bases d'un changement bienvenu.

La plus-que-réaliste : Entre les murs
de Laurent Cantet (France 2008)

L'école d'Entre les murs n'est peut-être pas une école comme les autres aux yeux de tous, mais elle représente bien la réalité de certaines banlieues-dortoirs de la région parisienne. Le professeur François Marin (François Bégaudeau, lui-même ex-prof et auteur du livre qui a inspiré le film) enseigne le français à une classe de quatrième dans un collège difficile et multiculturel. Le film ne montre en fait que le quotidien des élèves et de leur enseignant. Les étudiants ne sont pas incarnés par des comédiens chevronnés, mais bien par des jeunes de la cité, qui jouent tous plus ou moins leur propre rôle. Le résultat est époustouflant, à la fois sobre et touchant. Le film a d'ailleurs reçu la Palme d'or à l'unanimité lors de la 61e édition du Festival de Cannes.

L'inquiétante : Never Let Me Go de
Mark Romanek (Grande-Bretagne, 2011)

Basé sur le livre du même nom de Kazuo Ishiguro, ce film dystopique met en scène trois jeunes adultes, Kathy, Tommy et Ruth, qui se sont connus lors de leur passage à Hailsham, un pensionnat britannique en apparence idyllique, et qui sont voués à un destin très particulier. On ne vous révélera pas les détails de l'intrigue, mais disons d'emblée que la réalité est beaucoup moins rose qu'il n'y paraît.