Ces films qui font aimer la pluie!

22 mai 2014

Quand, à notre réunion des blogueurs d'ICI ARTV, j'ai annoncé mon intention de rédiger mon prochain billet sur les semis, en phase avec le printemps et l'émission Jardins diffusée sur nos ondes, j'étais toute émoustillée par la belle saison que le calendrier annonçait... depuis quelques semaines déjà.

Mais, les week-ends passant, gris et pluvieux, mes bons voeux de réaliser mes premiers semis se sont peu à peu volatilisés pour laisser la place à ce qui, beau temps mauvais temps, rend la vie plus belle... le cinéma! Je me suis donc mis en tête de retrouver ces films qui subliment la pluie, vont au-delà de la météo, pour nous faire aimer le mauvais temps et, même, nous en donner le goût! Voici donc une liste de ces films qui nous font aimer la pluie.

Le classique: SINGING IN THE RAIN (Stanley Donen-1952)

Premier film de la liste, ce classique continue de nos jours à inspirer ceux qui se baladent sous la pluie puisque, à ce qu'il paraît, lorsqu'il pleut quelque part sur la planète, il y a toujours quelqu'un pour fredonner ou chanter à tue-tête ce morceau irrésistible lancé par Gene Kelly en 1952.

Le torride: MATCH POINT (Woodie Allen-2005)

La pluie, ça rafraîchit l'atmosphère mais ça peut aussi la rendre carrément torride, brûlante, au point de perdre tout contrôle de soi et de plonger corps et âme dans la folie du moment et ce, peu importe les conséquences.

L'apocalyptique: MAGNOLIA (Paul Thomas Anderson-1999)

Une pluie de grenouilles, fléau biblique et revisité par Paul Thomas Anderson dans l'excellent Magnolia. Quand le ciel vous tombe sur la tête, dites-vous que l'eau, c'est bien mieux que des batraciens!

Le courtois: ORGUEILS ET PRÉJUGÉS (Pride and prejudice) (Joe Wright-2005)

La pluie peut faire fondre les réserves et délier les langues des plus réfractaires à le faire. La preuve avec ce face-à-face après des chapitres et des chapitres de non-dits et de malentendus. Il fallait bien qu'il pleuve pour en arriver à de telles déclarations!

Le sublime: IN THE MOOD FOR LOVE (Wong Kar-Way-2000)

La pluie qui tombe d'un coup, toute une ville au ralenti, au son d'un violon qui pleure pour deux amants que tout sépare, c'est tout le romantisme d'une scène on ne peut plus cinématographique. La pluie sublime les sentiments.

Le mélo mythique: CASABLANCA (Michael Curtiz-1942)

Restons dans le romantisme avec cet au revoir mythique du 7e art. Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, sur le tarmac de Casablanca, la pluie battante et des adieux déchirants.

Le prédestiné: LES PARAPLUIES DE CHERBOURG (Jacques Demy-1964)

Rebondissons sur les adieux déchirants avec Les parapluies de Cherbourg. Ce film était prédestiné à trouver sa place dans ce billet de blogue. Pas qu'on voie de la pluie dans cet extrait, mais parce que le titre et l'ambiance nous font penser que s'il pleut, on serait bien sur un quai de gare à dire au revoir à l'être aimé.

L'heureux: QUATRE MARIAGES ET UN ENTERREMENT (Mike Newell-1994)

Après plusieurs pluies aux accents romantico-dramatiques, allons-y pour un orage avec une pluie torrentielle... qui ne mouille même pas!

Le nostalgique: CINÉMA PARADISO (Giuseppe Tornatore-1989)

La première pluie/nuit passionnée, à la sicilienne, sur fond de ciné-parc, avec la foudre. Une pluie qui ne s'oublie pas...

L'optimiste: FORREST GUMP (Robert Zemeckis-1994)

Pour terminer cette liste des pluies qu'on aime, voici celle qui donne espoir et qui, par son extrait à ponctuée par l'arrêt brusque, nous donne une envie de revenez-y!

 

 

D'autres films merveilleusement pluvieux à suggérer? Allez-y!

Bonne suite de printemps à tous, peu importe le temps... et vivement l'été!